A la fin du XVIIIe siècle le papier peint connaît un essor considérable grâce à la convergence de plusieurs facteurs, notamment la facilité d’utilisation, l’évolution du confort de l’habitat (système de chauffage et d’aération), le désir de nouveauté d’une classe bourgeoise montante.
Les manufactures vont innover en matière de motifs en faisant des campagnes annuelles, remisant des motifs jugés démodés, et en communiquant avec insistance : « Mobiles comme la mode, les papiers peints se succèdent et se remplacent. »
Le recours à la presse, almanachs et divers périodiques, est abondamment utilisé pour se faire connaître et susciter l’envie. De la même façon, la plupart des manufacturiers se regroupe sur les artères les plus passantes de Paris pour profiter d’une forte fréquentation de promeneurs à la recherche de nouveautés.
Les motifs proposés ici sont issus essentiellement de dépôts faits par les manufacturiers au XVIIIe siècle suite à la loi sur la défense de la propriété intellectuelle nouvellement créée, dépôts qui sont conservés à la Bibliothèque Nationale de Paris.